Juin 27, 2024 | Uncategorized
Avec la raréfaction des ressources naturelles et les perturbations climatiques, la durabilité et la préservation de l’environnement sont devenues des préoccupations majeures pour les français. De plus en plus nombreux sont ceux qui choisissent des matériaux de construction durables et écologiques pour leurs projets. Mais quels sont ces matériaux durables et écologiques ? Voici un aperçu.
Le bois : un matériau durable par excellence
Utilisé depuis des siècles, le bois est redécouvert pour ses propriétés écologiques. Ce matériau polyvalent est à la fois durable et renouvelable. En choisissant du bois provenant de sources certifiées, vous soutenez une gestion responsable des forêts. Le bois offre également une excellente isolation thermique et acoustique, et ses qualités esthétiques sont incontestables. Il peut être utilisé pour la structure d’une habitation, ainsi que pour les revêtements extérieurs, les planchers et les finitions intérieures.
Matériaux recyclés : verre, acier, béton
Les matériaux recyclés, provenant principalement de déchets de construction et de démolition, connaissent une seconde vie. Le béton recyclé peut être utilisé comme agrégat pour les fondations ou les dalles, tandis que les briques recyclées conviennent aux murs et revêtements. Le recyclage aide à préserver les ressources naturelles et à réduire les déchets, et cette pratique devrait continuer à gagner en popularité.
Matériaux à faible empreinte carbone
Certains matériaux de construction se distinguent par leur faible empreinte carbone, c’est-à-dire qu’ils émettent moins de gaz à effet de serre lors de leur fabrication. Les blocs de chanvre, composés de chaux et de fibres de chanvre, nécessitent peu d’énergie pour être produits. De même, les isolants naturels tels que la laine de mouton, la ouate de cellulose et le liège sont à privilégier pour minimiser l’impact environnemental.
En choisissant ces matériaux durables et écologiques, vous contribuez à la préservation de l’environnement tout en réalisant des constructions saines et performantes.
Juin 6, 2024 | Uncategorized
Trois millions de foyers français déménagent chaque année. La planification et l’organisation sont les clés d’un déménagement réussi. Nous vous avons listé toutes les erreurs à ne pas faire :
1- Faire ses cartons au dernier moment
Ne pas organiser son déménagement est une mauvaise idée et vous pourriez rapidement vous retrouver submergé par les tâches à effectuer. Parmi ces taches, récolter des cartons est dans le top 5 des choses à faire pour un déménagement réussi.
Trouver des cartons gratuits est possible, mais il est conseillé de les rechercher à l’avance pour pouvoir les remplir tranquillement avec toutes vos affaires et ne pas être à court de matériel d’emballage (cartons, scotch, papier bulle, etc.). Sinon, vous pouvez acheter vos cartons.
2- Ne pas bien estimer le volume à déménager
En plus de vos nombreux cartons, n’oubliez pas de prendre en compte votre literie, vos meubles, vos lustres et lampes, vos plantes, votre électroménager, vos valises…
Pour déménager, vous aurez besoin de louer un camion, surtout pour les gros meubles ou les électroménagers.
3- Ne pas profiter du déménagement pour faire le tri
Un déménagement est le moment idéal pour faire le tri ! En effet, toutes vos affaires sont sorties des placards. Vous allez redécouvrir des objets oubliés, et donc que vous n’utilisez jamais. Si vous n’en avez ni l’utilité ni le besoin, n’hésitez pas à vous en débarrasser afin de ne pas les amener lors de l’emmenagement.
Pour effectuer ce tri, faites quatre piles :
- Ce que vous jetez
- Ce que vous donnez
- Ce que vous vendez
- Ce que vous gardez
Plus tôt ce tri est fait, moins vous aurez de cartons à faire !
4- Retarder les démarches administratives
Les démarches administratives ne sont certes pas les plus amusantes à faire, mais elles sont indispensables lors d’un déménagement pour éviter les mauvaises surprises (pas d’électricité dans le nouveau logement ou pas de connexion internet par exemple). Notre conseil : organisez-vous le plus tôt possible, l’idéal étant de s’y prendre au moins trois mois à l’avance.
- Déposer votre préavis de départ auprès de votre bailleur si vous êtes locataire ou informer le syndic de copropriété si vous êtes propriétaire.
- Organiser son déménagement avec un professionnel si tel est votre choix.
- Résilier vos abonnements et contrats d’électricité, de gaz, d’eau.
- Demander le changement d’établissement scolaire de vos enfants.
- Prévenir les organismes tels que CPAM, CAF, Caisse de retraite, Mutuelle, EDF, assurance, banque, etc.
- Avertir les administrations (Service des impôts ou cartes grises).
- Mettre en place votre suivi de courrier de La Poste.
5- Mal protéger les objets fragiles
Pour éviter de retrouver vos vases et autres objets fragiles en mille morceaux à l’arrivée, protégez-les avec papier bulle, et calez le tout avec du papier journal. Optez pour de petits cartons pour les affaires fragiles et les objets lourds et gardez les grands cartons pour des affaires plus légères.
Munissez-vous aussi de couvertures pour protéger vos meubles ou assurez-vous que votre déménageur a prévu de les protéger, si vous ne souhaitez pas qu’ils soient rayés ou abîmés dans le camion de déménagement.
Enfin, notez sur chaque carton ce qu’il contient, avec la mention fragile si nécessaire. Cela facilitera également le transport et le déballage.
6- Ne pas faire de demande d’autorisation de stationnement
Pour pouvoir charger et décharger le camion sans problème, pensez à prévenir votre mairie au moins deux semaines avant le déménagement.
Certains déménageurs professionnels vous fournissent quelques jours avant le déménagement des panneaux de signalisation ou des barrières pour réserver un emplacement devant le domicile si besoin.
7- Ne pas prévoir de sac avec le strict nécessaire
Lors de l’aménagement dans votre nouveau domicile, prévoyez un sac avec :
- Des vêtements de rechange
- Un kit de ménage : éponge, produit vaisselle, lingette, etc.
- Des produits d’hygiène : gel douche, shampoing, dentifrice, brosse à dents, etc.
- Des outils : tournevis, marteau, cutter, ciseaux.
- De la nourriture et des ustensiles de cuisine comme des couverts, assiettes, verres, casserole…
En évitant toutes ces erreurs, votre déménagement se déroulera plus facilement !
Juin 6, 2024 | Uncategorized
Pour la première fois depuis de nombreux mois, le nombre de prêts octroyés par les banques augmente. Les établissements de crédits sont désormais plus enclins à accepter un dossier immobilier.
Les banques, désireuses d’attirer de nouveaux clients qu’elles refusaient depuis deux ans, continuent de baisser leur taux. En effet, en mai, les taux moyens étaient à 3,73%, contre 3,82% en avril. Depuis décembre, les prêts sur 25 ans affichent les diminutions de taux les plus grandes (environ 0,6 point).
Les prêts sont donc plus attractifs et commencent enfin à trouver preneurs. A fin mai, le nombre de dossiers financés sur un trimestre a ainsi augmenté de 1,2%. À savoir qu’en avril dernier, ce même indicateur était encore en recul de 7,2%.
À noter que les banques pensaient que baisser leurs taux suffirait mais elles ont constaté que non. Leur objectif de production de crédit est en retard et elles sont donc plus souple dans le choix de leurs financements. C’est pour cela qu’il y a des opportunités importantes pour les emprunteurs.
Mai 30, 2024 | Uncategorized
Qu’est-ce que l’assainissement ?
L’assainissement regroupe l’ensemble des techniques utilisées pour éliminer les eaux usées. Son objectif principal est de protéger la santé publique en évitant la contamination des sols et des eaux. En outre, un bon système d’assainissement contribue à la préservation de l’environnement en limitant les émissions de gaz à effet de serre et en maintenant la qualité de l’air et de l’eau. Il est essentiel de respecter les normes et réglementations en vigueur, qu’il s’agisse d’assainissement individuel ou collectif.
Quelles sont les eaux concernées ?
Les « eaux usées » englobent les eaux-vannes (provenant des toilettes) et les eaux grises (provenant des lavabos, cuisines, douches, lave-linges, etc.). Ces eaux ne doivent pas être rejetées directement dans la nature car elles contiennent des micro-organismes potentiellement pathogènes, ainsi que des polluants tels que des matières organiques et des produits chimiques (comme les lessives et produits d’entretien).
Le traitement des eaux pluviales
Les eaux de pluie doivent être traitées séparément et rejetées dans le réseau d’eaux pluviales si celui-ci existe. Elles sont soit infiltrées dans le sol autour de la maison, soit raccordées au réseau d’évacuation des eaux pluviales. Il est important de noter que les eaux pluviales provenant des toitures ne doivent pas s’écouler directement sur la propriété voisine, mais doivent rester sur le terrain du propriétaire ou être dirigées vers la voie publique (conformément à l’article 681 du Code civil). Pour rejeter les eaux pluviales dans un fossé communal, une autorisation du maire, basée sur l’avis du service de la police des eaux, est nécessaire. Si la toiture est en limite de propriété, cela peut entraîner une servitude d’égout de toit.
Modes d’évacuation des eaux usées
Il existe deux méthodes principales pour évacuer les eaux usées :
- Réseau d’assainissement collectif : souvent appelé « tout-à-l’égout », ce système rejette les eaux usées dans un réseau public de traitement.
- Assainissement non collectif : également connu sous les termes d’assainissement individuel ou autonome, ce système récupère les eaux usées dans des installations spécifiques pour les traiter sur place.
Les eaux pluviales, quant à elles, sont généralement évacuées sans traitement dans le milieu naturel. Cependant, elles passent souvent par un système individuel de drainage et d’épandage ou un système public de collecte des eaux pluviales avant leur évacuation.
Mai 23, 2024 | Uncategorized
Devenir propriétaire implique la possibilité de clôturer sa propriété, comme le permet le Code civil, afin de délimiter les terrains et de prévenir les intrusions. La clôture peut prendre diverses formes, telles qu’un mur, une haie, des barbelés ou une palissade. Vous pouvez ériger cette clôture soit entièrement sur votre terrain, soit à cheval sur la frontière avec celui de votre voisin.
Les obligations varient selon qu’il s’agit d’une clôture privative ou mitoyenne.
- Pour une clôture privative, vous jouissez d’une plus grande liberté car vous n’avez pas besoin de l’approbation de votre voisin. Toutefois, vous devez respecter certaines servitudes et ne pas abuser de votre droit, par exemple en privant votre voisin de lumière naturelle.
- Pour une clôture mitoyenne, un accord avec votre voisin est indispensable. Si vous ne parvenez pas à un consensus, certaines réglementations peuvent imposer la construction et l’entretien d’un mur. De plus, selon la localisation de votre terrain, une déclaration préalable en mairie pourrait être nécessaire, notamment si le terrain se trouve dans une commune avec un plan local d’urbanisme (PLU) ou dans des zones protégées. Cette déclaration doit inclure un plan de situation du terrain, un plan sommaire de l’emplacement de la clôture et un croquis de la clôture projetée. L’administration a alors un mois pour répondre à votre demande.
Il est impératif que la clôture respecte les servitudes existantes, comme une servitude de passage, et ne doit pas entraver l’écoulement des eaux ou provoquer des nuisances anormales pour le voisinage, telles que priver de lumière.
Dans les lotissements, référez-vous au cahier des charges et au règlement de lotissement qui détaillent les règles à respecter en matière de travaux (hauteur des murs, matériaux, etc.). Si ces documents ne sont pas disponibles, les règles d’urbanisme de la commune s’appliquent.
Clôture mitoyenne : mode d’emploi
Si vous envisagez de construire une clôture mitoyenne, il est essentiel de demander l’accord de votre voisin et de vous mettre d’accord sur les détails de la construction (nature, aspect, hauteur, matériaux, répartition des frais). En cas de désaccord, la loi permet dans certaines conditions de contraindre votre voisin à contribuer aux frais de construction et d’entretien de la clôture (article 663 du Code civil). La hauteur maximale de la clôture est réglementée : elle ne peut dépasser 3,20 m dans les villes de plus de 50 000 habitants et 2,60 m ailleurs.
Construire un mur
Selon l’article 655 du Code civil, la construction et l’entretien d’un mur mitoyen doivent être décidés conjointement avec votre voisin. Vous ne pouvez pas entreprendre des travaux et demander ensuite le remboursement à votre voisin sans son accord préalable. En cas de désaccord, une mise en demeure par lettre recommandée peut être nécessaire, suivie, si nécessaire, par une action en justice pour obtenir l’autorisation de réaliser les travaux.
Les frais sont partagés proportionnellement aux droits de chacun. Si vous et votre voisin êtes copropriétaires du mur, les coûts seront partagés à parts égales. Si l’un des propriétaires est responsable des dommages, il en supportera seul les frais de réparation. Un propriétaire peut également renoncer à la mitoyenneté pour éviter de participer aux frais communs (article 656 du Code civil).
Entretien des clôtures
Les clôtures, autres que les murs, doivent être entretenues à frais communs (article 667 du Code civil). Un propriétaire peut se soustraire à cette obligation en abandonnant la mitoyenneté, sauf si la clôture est constituée par un fossé servant à l’écoulement des eaux. Pour une haie mitoyenne, un propriétaire peut la détruire jusqu’à la limite de sa propriété mais doit alors construire un mur en remplacement, qui devient sa propriété exclusive (article 668 du Code civil).
Mai 15, 2024 | Uncategorized
Construire une maison peut être un projet coûteux, mais il existe plusieurs stratégies pour réduire les coûts sans compromettre la qualité. Voici quelques conseils pratiques pour construire à moindre coût.
1. Planification et conception
a. Élaborer un budget détaillé
La première étape pour contrôler les coûts est de définir un budget clair. Incluez tous les aspects du projet, des matériaux à la main-d’œuvre en passant par les frais administratifs.
b. Choisir un design simple, logements compacts et optimisés
Les maisons avec des formes simples et compactes sont moins coûteuses à construire. Évitez les formes complexes et les angles multiples qui augmentent les coûts de construction.
L’idée est de concevoir des espaces plus petits tout en conservant le même nombre de pièces. Cela pourrait impliquer de réduire la taille de la salle de bain pour agrandir le séjour. Ainsi, les acheteurs bénéficient toujours de deux chambres, mais à un coût moindre.
c. Utiliser des plans préconçus
Utiliser des plans de maisons déjà existants peut réduire les frais d’architecte et de conception. Il existe de nombreux modèles disponibles en ligne qui peuvent être personnalisés à moindre coût.
2. Sélection des matériaux
a. Opter pour des matériaux locaux et recyclés
Les matériaux locaux sont souvent moins chers car ils ne nécessitent pas de frais de transport élevés. De plus, les matériaux recyclés ou de réemploi peuvent être une option économique et écologique.
b. Acheter en gros
Acheter des matériaux en gros peut entraîner des réductions significatives. Essayez de coordonner l’achat de matériaux avec d’autres projets pour bénéficier des prix de gros.
c. Comparer les prix
Prenez le temps de comparer les prix auprès de différents fournisseurs. Utiliser des plateformes en ligne pour trouver les meilleures offres peut également vous faire économiser de l’argent.
3. Main-d’œuvre et gestion du projet
a. Faire appel à des entrepreneurs locaux
Les entrepreneurs locaux peuvent offrir des tarifs plus compétitifs et sont souvent plus disponibles pour des interventions rapides. Assurez-vous d’obtenir plusieurs devis avant de prendre une décision.
b. Participer au projet
Si vous avez des compétences en bricolage, envisagez de faire certaines tâches vous-même, comme la peinture, l’installation de sols ou la pose de cloisons sèches. Cela peut réduire considérablement les coûts de main-d’œuvre.
c. Superviser personnellement le projet
Une supervision personnelle peut prévenir les erreurs coûteuses et s’assurer que le projet avance comme prévu. Soyez présent sur le chantier autant que possible pour gérer les imprévus rapidement.
4. Efficacité énergétique
a. Construire avec l’efficacité énergétique en tête
Investir dans des matériaux isolants de haute qualité et des fenêtres écoénergétiques peut réduire les coûts de chauffage et de climatisation à long terme.
b. Utiliser des sources d’énergie renouvelable
Installer des panneaux solaires ou utiliser des systèmes de chauffage et de refroidissement géothermiques peut être coûteux à l’achat, mais ces solutions réduisent les factures d’énergie sur le long terme.
c. Énergie propre
Pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire, qui sont les principaux émetteurs de CO2, il est conseillé d’adopter des solutions d’énergie propre en favorisant la production collective.
Les options incluent :
– Pompe à chaleur
– Réseau de chaleur urbain
– Chaufferie biomasse
– Géothermie
5. Prêts et subventions
a. Rechercher des subventions et des prêts
Renseignez vous sur les subventions disponibles pour la construction durable ou les prêts à taux réduit pour les nouveaux constructeurs. De nombreux gouvernements et organisations offrent des incitations pour encourager les pratiques de construction écologique.
b. Financer intelligemment
Choisissez un financement adapté à vos besoins. Les prêts hypothécaires à faible taux d’intérêt peuvent réduire les coûts de financement de votre projet de construction.
Conclusion
Construire à moindre coût nécessite une planification minutieuse, des choix judicieux de matériaux et de conception, ainsi qu’une gestion proactive du projet. En adoptant ces stratégies, vous pouvez réaliser des économies significatives tout en construisant un espace de qualité. Gardez à l’esprit que l’investissement initial dans certains aspects, comme l’efficacité énergétique, peut entraîner des économies à long terme, rendant ainsi votre projet plus rentable sur la durée.